Président du jury | |
Rapporteurs | Laurent BATSCH, Professeur Université de Cergy-Pontoise Philippe DESBRIERES, Professeur Université de Dijon |
Suffragants | Jacques RICHARD, Professeur Université Paris Dauphine Pascal GRANDIN, Professeur Université de Lille I |
Mention Très Honorable
Résumé
La liquidité du marché semble avoir un coût, caché dans la structure de l’actionnariat, en terme de performance de l’entreprise. S’appuyant sur une réflexion de Bhide (1993), il est testé les liens entre la liquidité et la structure de l’actionnariat d’une part et entre cette dernière et la performance de l’entreprise d’autre part. Les études empiriques portent sur deux échantillons de sociétés françaises, le premier est constitué de 35 sociétés appartenant au CAC 40 pour les années 1988, 1989 et 1990, le second est constitué de 217 sociétés appartenant au SBF 250 pour l’année 1995.
Les résultats indiquent que la liquidité semble accroître l’instabilité et l’éparpillement de l’actionnariat, ces derniers entraînant une diminution de la performance de l’entreprise. Ainsi la liquidité d’un titre entraînerait une modification de la structure de l’actionnariat qui deviendrait d’une part plus instable entraînant une passivité de l’actionnariat dans sa fonction de contrôle de la direction, d’autre part plus aparpillée diminuant la probabilité qu’un actionnaire de référence soit susceptible d’exercer un contrôle de la direction. Cette diminution du contrôle des dirigeants entraînerait à terme une baisse de la performance de l’entreprise.
Mots clefs
Liquidité, actionnariat, performance, agence, microstructure