Directeur de thèse | Jean-François CASTA, Professeur |
Président du jury | Bernard COLASSE, Professeur Université Paris Dauphine |
Rapporteurs | Paul ANDRE, Professeur HEC Montréal Bertrand MUNIER, Professeur ENS Cachan |
Suffragant | Bernard RAFFOURNIER, Professeur à HEC Genève |
Mention Très Honorable avec Félicitations à l’ unanimité – Proposition pour Prix de thèse et subvention pour publication
Résumé :
La littérature a identifié plusieurs incitations à gérer le résultat (déterminants contractuels, signal,…). La manipulation de l’information boursière est toutegfois problèmatique en terme de gouvernement d’entreprise en raison de la fonction rédditionnelle de la comptabilité. Dès lors, la gestion du résultat est un enjeu du gouvernement d’entreprise. Ce constat est à la base de notre question de recherche : les structures de gouvernance permettent-elles de limiter la gestion du résultat ?
La première partie propose un cadre d’analyse qui emprunte à la fois à la théorie politico-contractuelle et à la gestion par les seuils. Des incitations ponctuelles et permanentes sont explicitées. Des contraintes à la gestion du résultat sont aussi mises en avant : nature de l’auditeur, contrainte technique, structure de l’actionnariat. Enfin, le rôle du conseil d’administration est mis en évidence.
La seconde partie est une validation empirique du cadre d’analyse proposé. Un préalable à cette étude consiste à s’interroger sur la validité de la mesure de la gestion du résultat. L’intérêt de considérer la gestion du résultat comme une variable latente es montré au moyen d’états financiers simulés par la méthode de Monte-Carlo. La validation du cadre d’analyse sur un ensemble de sociétés cotées valide l’hypothèse d’une influence du conseil d’administration sur la gestion du résultat.
Mots clés : gestion du résultat, gouvernement d’entreprise, théorie politico-contractuelle, accruals discrétionnaires, modèle de mesure.
Abstract :
It seems that earnings management is a pervasive practice. Previous literature showed that contractual or signalling motives can explain earnings management. However, in terms of corporate governance, earnings management is not neutral because it can blur the assessment of the true performance of the firm. Our research question stems from this link between earnings management and corporate governance : can boards of directors limit the extent of earnings management ?
The first par presents our theoretical model based ont the distinction between permanent and transitory incentives to manage earnings. The role of the board in the French institutional context is studied. Hypotheses are generated.
The second part is devoted to the empirical validation of this theoretical framework. A special attention is paid on measurement issues of earnings management. Using Monte-Carlo simulations we show the relevance of considering earnings management as a latent variable.
Using this technique on a sample of French listed firms, we validate our hypothesis of a link betwene earnings managment and the board of directors.
Keywords :
Earnings Management, Corporate Governance, Positive Accounting Theory, Discretionary Accruals, Model of Measurement.